Retour
Craig Burrows
| Label | Fact |
|---|---|
| Poste: | Président, chef de la direction et cofondateur de l’entreprise |
| Entreprise: | Tri View Capital Ltd. |
| Formation: | Université McGill Baccalauréat ès arts – histoire et sciences politiques |
| Livre recommandé: | The 5AM Club de Robin Sharma |
| Destination voyage mémorable: | Région de Bordeaux, en France |
Une carrière formée de jalons
M. Burrows décrit son cheminement professionnel comme étant évolutif. Chaque étape dans sa carrière a semblé préparer le terrain pour les étapes suivantes : il est d’abord allé à l’université dans le but de devenir avocat. Il amorce plutôt sa carrière dans le secteur des biens emballés pour la vente au détail où il progresse en vente. Il est élu à des fonctions politiques, puis devient cofondateur d’une importante société d’investissement en capital et de courtage sur le marché dispensé spécialisé en placements immobiliers et en placements avantageux sur le plan fiscal.
L’une des étapes décisives dans la carrière de M. Burrows s’est présentée alors qu’il étudiait à l’université McGill (où il jouait dans l’équipe de hockey), et qu’il envisageait de poursuivre ses études en droit. À cette époque, il était également vendeur itinérant d’aliments congelés afin de subvenir financièrement à ses besoins et d’améliorer son français durant son séjour à Montréal. Il a alors fait une rencontre professionnelle qui façonnerait la prochaine étape de son cheminement de carrière.
« C’est étonnant à quel point on arrive à apprendre rapidement un nouveau langage lorsqu’on doit choisir entre manger ou mourir de faim! J’ai donc fait la connaissance d’un membre de la famille Molson, qui est devenu l’un de mes clients. Il m’a dit que j’étais le genre de personne destinée à travailler sur le terrain et non seulement à avoir la tête dans les livres. Ce conseil m’a conduit, à bien des égards, à travailler dans le secteur de la vente de boissons alcoolisées au lieu de devenir avocat. »
À la suite d’une carrière qui a mené M. Burrows de Calgary à Toronto à titre de directeur général des ventes pour une importante entreprise canadienne de vins et de spiritueux, ce dernier est retourné en Alberta et a commencé à travailler dans la fonction publique à titre d’échevin élu (conseiller municipal) pour la ville de Calgary. Pour lui, son mandat de deux ans en politique a été une incroyable expérience d’apprentissage durant laquelle il a agi à titre d’adjoint au maire au cours du 28e sommet du G8 organisé par l’Alberta et de commissaire de police. De façon plus importante encore, il a surveillé le développement de l’infrastructure d’une ville qui connaissait une croissance économique rapide au début du 21e siècle.
« Cette croissance correspondait à des milliards de dollars d’investissement en infrastructure. Il fallait que je comprenne rapidement la raison derrière l’établissement de projets, la façon de les élaborer et leur avancement durant le processus. Lorsque j’ai quitté mes fonctions politiques, je me suis rendu compte que j’aimais conclure des ententes et négocier tant avec les fonctionnaires qu’avec les développeurs privés et les autres paliers de gouvernement concernant la manière de construire une ville. C’est grâce à cette expérience que j’ai décidé de me lancer dans ma carrière actuelle : l’investissement en capital et l’immobilier. »
M. Burrows est cofondateur, chef de la direction et président de Tri View Capital, une importante société sur le marché dispensé. Les titres du marché dispensé sont des placements qui peuvent être vendus sans prospectus et qui sont offerts seulement au moyen d’une dispense à des investisseurs qualifiés, par exemple. Plusieurs produits et stratégies de haut niveau entrent dans cette catégorie, notamment l’investissement en capital et l’immobilier. En tant que spécialiste dans ces domaines, M. Burrows affirme que le temps est actuellement idéal pour se joindre à ce secteur des placements. Les investisseurs institutionnels recherchent de plus en plus des actifs autres que des actions, des obligations et des espèces traditionnelles. Les chefs de petites entreprises trouvent que les marchés privés offrent une option plus attrayante pour financer leur croissance, et l’immobilier, bien qu’il soit dans la catégorie des solutions de rechange, est un type de valeurs mobilières avec lequel de nombreux investisseurs se sentent intuitivement à l’aise.
« Nous aimons l’immobilier pour deux raisons : c’est facile à expliquer et à comprendre. Si un client n’a jamais acheté ou loué une maison, le principe est le même que l’investissement dans toutes les catégories d’actifs immobiliers. Si vous comprenez l’immobilier, le marché dispensé est parfait pour vous : nous investissons dans des choses qui présentent des tendances de croissance à la hausse, comme les lave-autos, l’entreposage libre-service, le logement d’étudiants et les maisons mobiles. Il est difficile de trouver ce genre de placements sur le marché boursier. »
Pour les futurs professionnels d’investissement en capital, qu’il s’agisse de la vente, de l’analyse ou de la gestion des placements, M. Burrows recommande de suivre le cours de compétence sur le marché dispensé de l’IFSE et d’effectuer une demande pour devenir analyste financier agréé. Il a également constaté que des changements démographiques parmi les professionnels du secteur et les types d’investisseurs qui cherchent à investir dans l’investissement en capital ont créé un besoin pour de nouveaux talents, en particulier parmi les groupes traditionnellement sous-représentés, comme les jeunes travailleurs et les femmes.
« J’ai décidé d’occuper des fonctions politiques pour pouvoir changer les choses et renforcer ma collectivité. Je crois que cette philosophie fonctionne aussi dans l’investissement en capital. Honnêtement, je crois que nous améliorons la vie des gens dans le secteur de l’investissement en capital en rendant notre économie plus forte, en reliant les investisseurs aux petites entreprises et aux entreprises locales et en faisant croître les petites entreprises pour qu’un jour elles deviennent de moyennes entreprises et, espérons-le, de grandes entreprises. »
Que diriez-vous à votre jeune vous-même au début de votre carrière?
« Je ne regarde pas vraiment en arrière en me disant “J’aurais dû faire ceci ou cela”. J’aime mon parcours. J’aime aussi toucher à tout. Une personne qui a des connaissances dans de nombreux domaines différents tend à être un meilleur chef qu’une personne qui se concentre sur un seul domaine d’expertise. Mon objectif de vie est de devenir un meilleur chef grâce à ce parcours, d’agrandir une équipe et de bâtir une entreprise en laquelle je crois. »